CISC (Comité
Internationaliste de Solidarité de Classe)
Petite
contribution au livre noir de l'anticommunisme et de la contre
révolution
(PRESENT
DANS LE
CATALOGUE)
Il
y a dix ans, lors du 80ème anniversaire de la
révolution d’octobre, les grands médias
se déchaînaient afin de mettre sur le compte des
rouges toutes les victimes des guerres civiles ou non
déclenchées pour les écraser. Depuis
se multiplient les pamphlets pseudo historiques brodant sur le
thème « nous ignorons combien le communisme a fait
de victimes au total, mais nous pouvons déjà
avancer des chiffres énormes, sachant qu’en
réalité, ils sont sûrement
très sous-estimés ». Dès
lors, toutes les additions deviennent possibles, afin de conclure que
les communistes sont les pires criminels de l’histoire de
l’humanité, loin devant les nazis
eux-mêmes. Certains réclament même un
« Nuremberg du communisme » - idée
à laquelle le rapport Lindblad adopté par le
Conseil de l’Europe et condamnant les « crimes du
communisme totalitaire » a donné une nouvelle
impulsion (les partis communistes sont d’ailleurs interdits
ou en passe de l’être dans
plusieurs pays d’Europe).
Le présent ouvrage, réalisé avec de
modestes moyens associatifs, donne un début de
réponse à ce torrent de
contrevérités. Il rappelle aussi ce que les
« historiens » au service de
l’idéologie dominante cherchent
désespérément à cacher au
moment où la grande bourgeoisie
s’apprête à finir de détruire
toutes les conquêtes sociales héritées
de la victoire de 1945 sur le fascisme, grâce au
rôle décisif joué –
qu’on le veuille ou non – par l’URSS :
partout où il a remplacé le socialisme (ex-URSS,
ex-RDA, Tchécoslovaquie, Pologne, pays baltes…),
le capitalisme a semé la misère et
l’injustice; à chaque fois qu’il a
décidé de lutter avec détermination
contre le communisme ou non (Cuba, Chine, Corée,
Viêt-Nam, Proche-Orient, Espagne, France, USA…) il
a semé la haine et la mort.